vendredi 31 mars 2017

Pourquoi une transformation est-elle inévitable dans le domaine des médias?

Je poursuit d'avantage ma réflexion entamé dans mon billet "Du statut de media éditorial au statut de media d'information" et je me demande pourquoi une transformation est-elle inévitable?

Je crois que la transformation dans le domaine des médias est inévitable car l'échelle des valeurs a changé. Je m'explique. Lorsqu'il n'y avait que les médias de masse, il serait juste de dire que l'information était plus "rare" car la presse a des moyens fini. Avec cent journalistes qui travaillent seize heures par jours disons ;-) on que peut couvrir que découvrir, sélectionner, rechercher, corroborer et éditer un notre de nouvelles. Donc selon le principe économique de l'offre et de la demande, les nouvelles des médias avais beaucoup valeur compte tenu de la "pénurie" de celle-ci.

Avec l’avènement du web 2.0, en particulier des blogues et des micros-blogues, l'information est grandement disponible et en quantité et diversité quasi infini. Puisque l'information n'est plus "rare", la valeur d'une nouvelle a drastiquement diminuée. Mais où est donc la valeur maintenant que
l'information est en "sur-abondance"? Si j'utilise l'exemple d'au autre bien de consommation, je réalise que s'il n'y a qu'un fournisseur dans mon village pour un article, je vais devoir faire confiance à celui-ci pour la sélection et le rapport qualité-prix. Je lui délègue donc ma sélection. Je n'ai pas d'autre choix si j'ai besoin de cet article.

Maintenant, s'il y des centaines de fournisseurs pour des milliers de choix de ce type d'article, je ne peux pas tous les essayer ou même les analyser. Je vais encore devoir déléguer un partie de décision à d'autre. Je veux faire confiance à un des fournisseurs avec lequel j'ai déjà une relation de confiance, ou je peux demander à d'autre personne à qui je fait confiance pour leur jugement et qui n'ont pas un intérêt dans mon choix. Si des amis ou des institutions à qui je fait confiance ont évalués certain de ces produits, je peux utiliser leur connaissance et leur expérience pour palier à mon manque de temps pour obtenir moi même cette connaissance. Dans ce scénario, je garde la décision sons ma responsabilité mais de délègue ma recherche d'information au sujet de l'article que je convoite.

Je crois que les institutions devrait continuer mettre leur efforts dans la rigueur de leur recherche et la crédibilité de l'information quelles offrent. C'est leur réputation qui leur permettra de continuer de livrer de la valeur et non pas leur habileté à influencer l'opinion publiques. Je crois qu'il faut laisser le peuple débattre mais pas sur la base de "faits alternatifs". Selon ma compréhension des définitions de confiance et crédibilité de B.J. Fogg et Hsiang Tseng ("The Elements of Computer Credibility"), la crédibilité porte à la confiance et la confiance porte à la relation durable que cherche les médias dans leur lectorat.

NB : Je vous suggère de lire le document de B.J. Fogg et Hsiang Tseng pour une meilleur description des concepts de confiance et la crédibilité.

Du statut de media éditorial au statut de media d'information


Dans son billet Activité-C: Module-4, article #2: Influence du web social sur la sphère publique et les médias traditionnels, José expose la transition que subit bien malgré eux les médias de masse compte tenue "Du statut de source à statut de média" qu'adopte maintenant les acteurs publiques.

Ce changement de rôle que subissent les médias de masse les engagent encore d'avantage dans une compétition avec les blogues car les médias n'ont plus un accès privilégier aux sources d'information. Tous les blogueurs peuvent maintenant publier une nouvelle que les médias traditionnels auraient tuent.

Étant retranché au rang de promoteur de nouvelles contre des milliers de compétiteurs, les médias traditionnelle seront peut-être forcé à revoir leur secteur de marché. Puis-que la compétions est forte pour "établir-l'agenda" avec l'univers éditorial des blogues, le marché de la recherche et de l'information reste peut-être un bon secteur pour l'institution des médias? Le mandat premier de la presse n'est il pas justement de protéger la démocratie en informant la population sur les enjeux et les nouveaux faits et découvertes? Comme les blogueurs, donc le peuple, cherchent à influencer l'opinion publique en réaction au information qui lui sont disponible, pourquoi ne pas les nourrir avec de l'information recherchée et vérifiée? Les blogueurs c'est donc la démocratie en action! Une fois informée, la population est libre de réagir, ou no, mais elle n'est pas tenue dans l'ignorance.

N'êtes-vous de mon avis, informons les gens et laissons les façonner le débat publique?

jeudi 23 mars 2017

Y'a t-il une justice sur internet?

Le billet intitulé Wikileaks de m'a rappelé un questionnement qui m'est venu durant une lecture du cours INF6107 portant sur la "guerre de l'attention" dans le web social. Je me suis demandé dans le contexte de l'internet, un monde sans gouvernance centrale, qui pourrait bien dicter le bien et le mal, compte tenu du manque d'agent de la paix et de système de justice dans cet univers.
Mon résonnement me porta à croire que l'obligation d'établir le bien et le mal et d'en imposer, ou du moins en facilité l’adhérence revient à ceux qui détiennent la puissance. Comme dans toutes les guerres, ce sont les plus forts qui dictent les règles. Dans le monde internet, ceux-ci sont présentement Microsoft, Google, Amazon, Apple ... du côté commercial et Wikipédia, wikileaks et autre plateforme à but non lucrative de partage d'information du côté non commercial. Il revient donc à ces gros joueur de prendre position et d'imposer les règles de conduite sur le web.

Mais pourquoi détiennent-ils la puissance? Dans le monde Internet, ce n'est pas l'argent ou l'autorité démocratique nationale qui établissent le pouvoir, c'est plutôt l’attention des internautes. Donc en suivant une entité d'internet ou une autre, c'est comme si vous leur donniez votre vote aux élections à l'exception que vous votez tous les jours et que vous pouvez voter pour des centaines de députés à la fois. Faites-donc attention à qui vous donnez votre voix sur internet! Êtes vous certain d'être d'accord avec leurs valeurs?

L'univers des blogues est-il vraiment constamment en changement?

Les technologies du web 2.0 apparaissent, évoluent et disparaissent tous les jours mais les besoins derrière le web2.0 eux, restent les mêmes!

Le billet Pourquoi bloguer fêtera ses dix ans le 5 novembre ! souligne les 10 ans du livre Collectif traitant des blogues et des intensions des blogueurs. Pour qu'un livre portant sur le web 2.0 demeure pertinent près de 10 ans après sa parution, c'est qu'il porte sur les fondements non technologiques du phénomène.

Dans son billet, Claude Malaison, qui aussi un des auteurs du livre et professeur de communication interactive à l’Université de Montréal, expose la liste les dix intentions possible des blogueurs et également les dix thèmes de son livre.
  • Influencer
  • Vendre
  • Informer
  • Apprendre
  • Se définir
  • Réseauter
  • Être vu
  • Communiquer
  • Provoquer
  • Se souvenir
Puisque l'aspect comportementale, la gestion des connaissances corporatives et la motivation des individus m'intéresse particulièrement dans le domaine du web 2.0, je vais définitivement ajouter Pourquoi bloguer dans un contexte d'affaires à ma liste de lecture, et vous?